20 décembre 2012 – Le Comité sur la fiscalité écologique mis en place par la ministre de l’écologie Delphine Bato commence à faire parler d’elle. En effet, son président, Christian de Perthuis, estime qui y aura forcement un rééquilibrage des différences de taxation entre la diesel et l’essence.

Cependant, il est évident que cette idée aura du mal a passer: Les professionnels de la route, ainsi qu’une majorité d’automobiliste, utilisent le diesel, et on ne pourra pas augmenter à outrance le prix du diesel sans provoquer une certaine grogne. En effet, le spectre du blocage total de la France par les routiers comme il y a quelques années plane au-dessus de ce genre de promesse.

Comme nous l’avions déjà montré il y a quelques jours, le gasoil est fortement avantagé de par sa taxation, bien moindre que celle du super. Cependant il aurait été démontré que le Diesel posait des problèmes de santé publique, avec un risque potentiellement cancérigène.

Une des pistes suivies serait une baisse de 3 centimes par an pendant 3 ans du prix du super, qui interviendrait parallèlement à une hausse de 3 centimes par ans toujours pendant 3 ans pour les prix du diesel. L’écart entre le prix des 2 carburants se réduirait alors de 6 centimes par an.

Cependant, il ne faut pas oublier que les véhicule essence sont également désavantagés par rapport au véhicules diesel à cause du barème Bonus/Malus CO2. En effet, les moteurs essence rejettent globalement plus de CO2 que les moteurs diesel, mais les moteurs diesel rejettent d’autres polluants que les moteurs essence ne rejettent pas forcement…

Même si écologiquement parlant, il serait logique de mettre à plat les taxes sur l’essence et le diesel, les intérêts économiques ne vont pas forcement dans ce sens. Et en pleine crise économique, il serait hélas impensable que seul la taxation su super baisserait, pour tomber au niveau de celle su diesel…